Une fois m’être rendu compte que la manière dont on produisait notre nourriture ne tournait franchement pas rond, je me suis dit qu’il fallait que je trouve une autre solution et ça tombait bien car c’était à l’époque de l’essor du bio qui faisait de plus en plus parler de lui et qu’on voyait de plus en plus dans les commerces et supermarchés. Malheureusement, peu de temps après cette remise en cause, je suis parti plusieurs années à l’étranger dans des pays où ces considérations ne sont pas encore dans les priorités des habitants.
Maintenant que je suis de retour en France, je reprends le sujet en main et c’est finalement toujours autant d’actualité. Par contre ce qui change c’est que pas mal d’années sont passées et que beaucoup d’études scientifiques et économiques ont été menées sur ce sujet. Concrètement, on sait désormais que le bio a un impact positif sur l’environnement en réduisant les risques de contamination de l’eau ou encore en diminuant les risques de mortalité chez les oiseaux ou les poissons à proximité des zones agricoles.
Sur la santé, l’impact du bio est également loin d’être négligeable car les études montrent que les consommateurs de produits bio connaissent moins de problèmes de surpoids ou encore que les risques d’allergie et de cancer sont réduits.
Et puis le bio, c’est bon! Nous qui sommes dans le pays de la gastronomie par excellence et qui passons la moitié de notre vie à parler de nourriture (j’en rajoute à peine), on se dit que c’est quand même un gros plus d’avoir dans son assiette des aliments qui ont du goût plutôt que cette tomate d’Espagne aussi fade et triste qu’un mauvais jour de janvier!
Enfin, le bio a même un effet positif sur l’économie car il favorise la création d’emplois locaux et décents tout en protégeant la biodiversité. On sait par exemple que remplacer le travail de pollinisation des abeilles par une action humaine coûterait des milliards d’euros dans le monde.
Alors si on dit qu’on est ce qu’on mange, il ne serait pas temps de manger des choses bonnes pour nos papilles, bonnes pour notre corps et bonnes pour notre planète?
Manger bio c’est :
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Revoir sa consommation
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Vouloir des produits plus naturel
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Preferer une nourriture bonne même si c’est plus coûteux
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Réduire son empreinte carbone